Comment faire manger des légumes à nos enfants ?

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Question cruciale pour toutes les mères ! « A-t-il bien déjeuné, suffisamment ? Comment vont-ils manger de tout ? Elle est difficile !… »

 

Certains enfants ne sont pas compliqués et d’autres n’aiment pas grand-chose à part jambon-purée. Comment élargir leur palette ?

 

Conseils que vous pourrez tenter de mettre en œuvre…

 

Repas en famille, au milieu des autres.

Mais pourquoi ne pourraient-ils pas participer aux repas avec les parents, et les autres qui sont présents ? Avez-vous déjà remarqué que coucher un enfant comme d’habitude alors qu’il y a de la compagnie à la maison est parfois plus difficile ?… lui aussi veut participer à la fête… Si nous dînons tous ensemble, petits et grands, toute notre attention de parent ne reposera pas uniquement sur les plus petits, sur la manière dont ils mangent, sur la quantité, sur le rythme auquel ils vont etc. c’est plus léger de moins se focaliser sur eux et c’est donc source de moins de tensions et d’impatience pour tous. Et comme toute l’attention ne sera pas portée sur eux pendant tout le repas, ils seront obligés de se débrouiller un peu tout seuls… c’est le début de l’autonomie à table. Donc lâchons du leste et n’oublions pas qu’un des principaux moyens d’apprendre se fait par imitation. Donc tenons-nous bien et en grandissant, ils feront de même. Confiance ! Bien sûr, nous ne sommes pas dispensés d’une remarque de temps en temps quand ils dépassent les bornes, mais n’oublions pas aussi que les enfants ont une physiologie qui fait qu’ils ne sont pas programmés pour être sages comme des images !

 

Être tous ensemble permet aux plus petits de prendre les repas comme les grands. 

Pourquoi seraient-ils abonnés aux nouilles-jambon ou courgettes à l’eau, alors que les adultes profitent de viandes en sauce et légumes au curry, olives et autres mets goûteux ? Comment leur développer le goût s’ils ne sont nourris qu’avec des « aliments de bébé » ? Dès lors que le petit commence la nourriture solide vers plus ou moins 9 mois-1 an, qu’il est sur vos genoux à table et qu’il trempe son doigt dans votre assiette, ne pas le réprimander mais au contraire l’encourager et le féliciter pour son hardiesse. C’est comme cela qu’il va à la découverte de nouveaux goûts. Il peut à partir de ce moment se régaler de tout, tout en prenant la précaution bien sûr d’adapter les morceaux pour qu’il ne s’étouffe pas. Donc à table avec tout le monde les petits pourront explorer une palette plus large d’aliments.

 

Les repas devraient être une fête de convivialité et de partage. Même au quotidien, dans la routine. Pensons-y, ils prendront une autre coloration…

 

Souvent les petits et tout petits sont mis à l’écart car ils sont plus lents, ont besoin qu’on les aide, font des saletés et n’ont pas le même menu que les autres. Bon, de temps en temps pourquoi pas pour des raisons pratiques.

 

Cuisiner ensemble.

 

Même tout petits, ils peuvent toucher, éplucher, manipuler, sentir, goûter, touiller tout ce qu’on fait dans une cuisine… Oui ! Cela demande patience et disponibilité, mais quel bel endroit pour l’apprentissage avec ses odeurs, couleurs, sons, matières… Ma fille de 4 ans épluche avec joie les concombres, poivrons et carottes, tout en les croquant. Et quel exercice pour la motricité fine ! Ranger les olives dans les bocaux après le marché, mettre les piques sur les morceaux de melon pour l’apéro, couper les feuilles de coriandre avec les ciseaux, tremper son doigt dans la vinaigrette, c’est fort !… Tout cela participe à se familiariser avec l’étendue des saveurs.

 

En-cas de légumes. De même, s’ils partent avec un petit goûter pour la cour de récréation, leur donner fruits ou légumes plutôt que gâteaux industriels à base de farine blanche et sucres blancs, pas essentiels pour leur santé… Rappelons-nous humblement le temps que nous avons mis, enfant, à aimer les endives, choux de Bruxelles, tomates ou avocats….

 

Nombreuses sont les occasions de changer d’habitudes et de proposer de bons légumes frais… il suffit d’y penser et d’être patient…

 

Pour les longs trajets en voiture, c’est moins écœurant que les gâteaux secs…

 

À la sortie de l’école à midi, si les enfants ne déjeunent pas à la cantine, ils ont faim, très faim. À la place du pain blanc, pour les faire tenir sur le chemin du retour vers la maison, pourquoi ne pas leur donner des carottes à croquer, des concombres en bâtons, des tomates en quartiers, des poivrons rouges en lamelles, des morceaux de melon ou de fruits… dans la mesure du possible respecter les saisons… Ces en-cas leur serviront d’entrée de crudités. Ils n’auront plus qu’à poursuivre le reste du repas à la maison, mais au moins, ils auront eu une part de fruits ou de légumes !

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